Arthroscopie de hanche

La consultation d’arthroscopie de hanche

Une consultation avec le docteur Fouilleron ou le docteur Maisongrosse est nécessaire avant l’intervention, elle permet par l’examen clinique et un bilan radiologique de confirmer l’indication d’arthroscopie de hanche. Un examen spécifique d’imagerie (arthroscanner ou arthroIRM) est nécessaire afin de préciser les lésions du bourrelet cotyloïdien (labrum)

La technique chirurgicale

Deux à trois incisions centimétriques sont réalisées autour de la hanche ce qui permet de mettre en place la caméra et les instruments, on peut ainsi accéder à l’ensemble de la cavité articulaire.

L’arthroscopie est la technique de choix dans le traitement des conflits pouvant survenir entre le col et la tête du fémur d’une part et la cavité du bassin dans laquelle s’articule la tête du fémur d’autre part (conflit fémoro-acétabulaire). L’arthroscopie de hanche est donc un moyen non invasif de supprimer le conflit en corrigeant les défauts anatomique (ostéoplastie du col fémoral), elle permet aussi le traitement des fissures et déchirures du bourrelet cotyloïdien.
L’arthroscopie permet aussi l’extraction de corps étrangers (ostéochondromes par exemples) ou bien des gestes de biopsies ou de ténotomies. Cette technique s’adresse aux patients ne présentant pas d’arthrose.

Modalités

  • Avant l’intervention
    Consultation avec le médecin anesthésiste et bilan pré-anesthésique.
  • Hospitalisation 1 à 2 jours
    L’anesthésie selon les préférences du patient peut être une anesthésie générale ou bien du bas du corps (Rachis-anesthésie)
    Lever et fauteuil le jour-même
  • Suites opératoires Arrêt de travail 21 jours
    Conduite automobile après 2 jours
    Reprise du sport après 6 semaines

les complications

Elles sont peu fréquentes, des atteintes neurologiques peuvent survenir et entrainer chez l’homme des troubles érectiles passagers et chez la femme une anesthésie transitoire des grandes lèvres.

L’information mise à disposition sur le site vise à soutenir et non à remplacer la relation entre un patient et son médecin.